Il y a pour chaque fleuve un mystère et une façon de vivre. Quelque chose parle, oui, dans la beauté des ciels, et dans chaque beauté entrevue! Il ne faut pas s'y tromper cependant, pour les autochtones, la beauté est parfois effacée par la quotidienneté et la difficulté dans cette quotidienneté. Mais le chercheur (plus que le touriste) sait connaître l'envoutement.
Quelle splendeur de remonter dans le sens du soleil couchant, et là, pas d'habitude possible, un couchant est toujours différent d'un autre couchant!
Et les grenouilles! j'ai retrouvé ces chants au lac de Léon, je me couchais dans une barque, regardais le ciel à travers les branchages, et me laissais "bercer" si l'on peut dire, par le chant des grenouilles innombrables.Et pour moi aussi, alors, le monde prenait un autre sens, lavé des significations antérieures!

Je connais ces ivresses et ces hémorragies de joie, ces intenses communions avec la nature.

 

Tag, 01 juillet 2005 à 12:10