les exils, les choix de garder ou de se défaire, les déménagements, les démentellements de mobilier pour liquider en vitesse un loyer alors qu'il ne faut conserver qu'un seul meuble autorisé perso dans une chambre de maison de retraite ou d'hôpital!
Que d'occasions d'être arraché lambeau par lambeau, du peu que l'on a!
Quel mal à refaire un intérieur de maison plus fonctionnel, alors que la maison croule sous les objets donnés par la famille ou les amis, et entassés dans un espace insuffisant et mal commode! oui!

c'est un moment grave, l'apprentissage du dépouillement total, du passage que l'on a faire pour rentrer dans la VIe le jour de sa mort!
Bon apprentissage, bonne question!
Derrière le masque, un autre, derrière un dépouillement, un autre toujours plus profond à vivre!

Le meilleur moment de l'année pour moi, c'est lorsqu'on retourne sous la tente! avec si peu, l'essentiel, et là, pendant deux mois, je suis heureuse!

Tag, 30 juin 2005 à 14:44

 

La vraie pauvreté c'est de s'ouvrir, un pauvre peut être un riche dans sa tête s'il se referme sur lui, et les prérogatives qu'il pense avoir. Le pauvre est celui qui accepte de s'enrichir d'autrui, ou qu'un autre l'enrichisse, qui accepte de recevoir, d'être comme une coupe vide ouverte à la pluie. Le vrai pauvre est celui qui donne tout sans presque en avoir conscience. Mais son TOUT, c'est son être (pas son paraître, ni son avoir) et personne ne peut dérober à quelqu'un ce qu'il est profondément, en vérité!


Tag, 01 juillet 2005 à 02:57