vendredi 30 juin 2017 at 15:24

 

Fuir

Devant le danger, l'intolérable, l'insupportable, la violence ou la mort. Je l'ai fait, et j'ai actuellement la tentation de le refaire. Sauf que je ne peux pas car c'est de mon mari dont il s'agit. 

 

Je l'ai fait lorsque je me suis aperçu que la formation en secrétariat que j'allais entreprendre était du pipo.

Je l'ai fait 10 ans plus tard  quand, en déprime, j'ai renoncé à un congrès pour lequel je m'étais portée candidate. Je l'ai fait lorsque j'ai pris congés définitif de mon boulot pour échapper aux magouilles infames qui me visaient. Je l'ai fait lorsque j'ai quitté des lieux inhospitaliers et des atmosphères hostiles et toxiques.

 

C'est peut-être une habitude familiale que de Take the french leaf! 

Voir la fuite de l'arrière arrière grand-père qui ne s'entendait pas avec Bismark. Et la fuite de la partie espagnole de la famille lorsque devenue indésirable pour le gouvernement.

Ou la fuite de mes parents vers la France au cours de tragiques évènements outre mer. Sauf que cette fuite avait été ordonnée hiérarchiquement et que mon père obéissait aux ordres. 

 

Et moi à quels ordres secrets obéissais-je? L'ordre de signaux d'alarme prodigués par mon corps en alerte. Mon corps et tout ce que je sais de mon entourage.