Bilan
Maman a retrouvé un cahier de mes oeuvres écrites et de nos dessins de vacances à DJM et moi, que je lui avais offert en 1984 ou 85, intitulé: "Sans contours ni limites".
Il marque la fin d'un travail d'auto analyse qui dura deux années au moins.
Je m'y retrouve bien. Tout est là de "K".
Ce passé déchiré et recomposé, cette dualité, cette urgence de liberté et d'ordinaire:"je suis moi, je suis pas un héros, j'ai droit à l'erreur", d'intimité et de secret voire de mystère sacré, de mystique. Et puis une dose encore fracassante de "sound and fury!" que le compagnonage avec le Christ apaisa progressivement dans les années 90.
"Tu aurais pu être écrivain! (Ou musicienne ou...)" me dit maman.
En enseignant je fus mieux que tout cela, je transmis et j'exerçai mes arts jusqu'au passage de l'an 2000.
En participant à l'aventure des débuts de l 'informatique et du Web, je partageai mes nouveaux écrits, "ma", vision de l'art et de la culture, ainsi que les créations modélistes de mon mari pendant 15 années. Modestement, à ma place, mais en échangeant les influences avec les centaines de milliers de visiteurs, lecteurs et collaborateurs de nos dizaines de blogs, et autres publications sur des réseaux sociaux.
Anonymement ou presque je collaborai à la vie sociale, politique, philosophique, artistique et éducative du début de ce siècle.
Je suis resté dans ma ligne,
"Tu aurais pu....
Mais tu es K! " poursuit ma mère. Cette K là que j'accomplis, restée dans "sa" propre ligne: besogneuse, passionnée et modeste.
Fidèle à la structure de base de la famille et à sa défense.
Fidèle à ma liberté d'esprit.
Tout est bien.
Maintenant il faut aller de l'avant, sans le web, sans mon mari, bientôt inéluctablement sans ma mère, dans de grandes difficultés et souffrances comme d'accoutumée. La K que je suis toujours fera son chemin.
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